samedi 2 août 2008

Interview The Glums.



Tout d’abord, où quand et comment s’est formé le groupe ?
La première rencontre est celle de Julien et moi au lycée Emile Duclaux à Aurillac, après avoir refusé une première fois de monter un autre projet Julien a fini par accepter la seconde. Puis j’ai rencontré Florent, et Julien a proposé à Chloé (basse) de venir jouer avec nous. Après un an de concerts, Chloé partant étudier à Bordeaux nous a quitté. Nous avons donc proposé à Grégoire de nous rejoindre, qui n’est autre que le frère d’un ami, Victor du groupe Xanthine.


D’où vient ce nom The Glums ?
A la base on devait s’appelait les « Sceetles », puis nous avons opté pour un nom plus discret. Ce nom vient d’une petit histoire entre nous, il se trouvait qu’au début ma voix était légèrement triste, et le nom anglais de la chose était « glums ».

Vous êtes encore tout jeunes, quel age avez-vous ?
Julien a presque 20 ans, Florent et Grégoire ont 20 ans et Baptiste 21.


Vous continuez vos études, ou vous vous lancez entièrement dans la musique ?
Bien sur que nous continuons nos études. Nous ne voulons pas finir back liner (intermit). La musique est avant tout une passion que nous prenons au sérieux.

Quelles sont vos principales influences ?
Nous sommes surtout influencés par la pop anglaise donc les Beatles, Oasis, Kinks, Supergrass, belle and sebastian… Mais aussi par des groupes américains comme les Brian Jonestown Massacre, EELS, BRMC, Ben Kweller…

Vos cinq chansons préférées ?
Shakermaker (Oasis), Chain Gang of Love (The Raveonettes), Whoever you are (Brian Jonestown Massacre), Happy Accidents (Alamo Race Track), Driving Song (The Jessica Fletcher)


Pourquoi avoir choisi de chanter en anglais et pas dans votre langue d’origine, le français ?
Tout simplement parce que nos influences sont anglaises. Je pense que les gens accordent trop d’importance aux paroles (simplement pour s’identifier), ils n’écoutent pas la mélodie. S’ils ne comprennent pas ce que l’on dit, ils devront alors s’imaginer leur histoire à travers la mélodie. Baudelaire disait « peu d’homme sont doués de la faculté de voir », je pense que « peu d’homme sont doués de la faculté d’entendre ».


De quoi parlez vous dans vos chansons ?
Elles racontent mon point de vue sur de nombreux sujets (sex, les Jacky tuning, et les problèmes de tout le monde).


D’où vous vient l’inspiration ?
L’inspiration est instantanée. Rien n’est calculé.


Comment se passe vos compos ?
C’est Baptiste qui compose tout chez lui et ensuite un travail de groupe se fait en répétition.
Vous avez déjà une petit expérience scénique, selon vous quel a été le meilleur concert ?
Nous en avons deux. Le premier était un festival où l’on a pu partager la scène avec le groupe parisien Brooklyn et le second lors d’un tremplin régional avec le groupe Quidam.


The Glums sur scène ça donne quoi ?
Ca donne quelque chose d’assez spécial, un mélange de douceur dans les mélodies et d’énergie. Ce n’est pas un show comme on peut en voir beaucoup aujourd’hui, on veut vraiment que les gens apprécient la musique et non le spectacle.

Quel public aimeriez-vous toucher ?
Les passionnés et les connaisseurs.

Des projets à venir ?
Sortie de l’EP 8 titres « Good Morning People » en septembre, Concerts (12 Sept. Fairfield Café - Toulouse / 1er Nov. Double Six – Lyon/ tba El Inca – Bordeaux ) …

À l’heure d’aujourd’hui, que pourrait-on vous souhaiter ?
La réussite dans nos études, une belle vie avec une femme (à tout faire bien sur !), le nombre d’enfants désiré par chacun d’entre nous (Donc environ 5/6 pour Grégoire la gratouille), et éventuellement une carrière musicale.

Un dernier mot ?
Merci les poulettes ! Beau boulot et belle initiative de votre part. Continuez comme ça. A très bientôt sur Paris avant notre envol pour les States.



Merci aux Glums d'avoir répondu à nos questions ! En attendant la sortie de l’EP en septembre, le single « Coral » est en écoute sur leur myspace : http://myspace.com/theglums.

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